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Sondage de Royal LePage : six milléniaux canadiens non propriétaires sur dix pensent qu’ils seront un jour en mesure d’acheter une propriété, mais la moitié d’entre eux indiquent qu’ils devront s’établir ailleurs pour y parvenir

Points saillants de l’enquête :

  • 72 % des milléniaux canadiens choisiraient de continuer à habiter dans leur ville ou municipalité actuelle si le coût de la vie ne représentait pas un enjeu
  • 40 % des milléniaux au Canada disent qu’ils changeraient d’employeur afin de pouvoir travailler entièrement à distance; le temps de déplacement et les frais liés au transport figurant parmi les principales raisons
  • 68 % des milléniaux non propriétaires au Canada disent que le fait d’être propriétaire d’une résidence est important
  • À l’échelle nationale, plus de 4 millions de milléniaux (51 % des répondants) disent qu’ils prévoient d’acheter une propriété au cours des cinq prochaines années
  • Royal LePage presse les décideurs politiques de poursuivre leurs efforts visant à accroître l’inventaire de logements au Canada, malgré le ralentissement du marché
  • Le tableau de l’étude comprend des données à l’échelle nationale, provinciale et municipale

MONTRÉAL, le 24 août 2022 – Selon une récente enquête de Royal LePage[1] menée par Léger, 60 % des milléniaux canadiens (on entend par ce terme les personnes âgées de 26 à 41 ans) qui ne sont pas actuellement propriétaires croient qu’ils le deviendront un jour. Toutefois, 52 % d’entre eux affirment qu’ils devront s’établir ailleurs pour atteindre cet objectif, alors que leurs parents semblent l’avoir atteint plus facilement. La pénurie chronique de logements au Canada continue de poser des défis aux acheteurs de tous âges, surtout ceux qui cherchent à faire leur entrée sur le marché.

En répartissant les répondants en fonction de leur âge, 62 % de ceux âgés de moins de 35 ans sont plus enclins à croire qu’ils seront un jour propriétaires que ceux âgés de 35 ans ou plus (56 %). À l’échelle du pays, 25 % des milléniaux qui ne sont pas actuellement propriétaires sont d’avis qu’ils ne le seront jamais.

« De nombreux Canadiens qui en sont à une étape de leur vie où l’achat d’une propriété est une priorité absolue, particulièrement les jeunes milléniaux, demeurent déterminés à devenir propriétaires et optimistes quant aux possibilités qui s’offrent à eux, en grande partie grâce à l’exemple de leurs parents et des membres de leur famille qui ont profité de la robustesse historique du marché immobilier de notre pays, déclare Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. Les milléniaux, qui représentent la plus grande et possiblement la plus importante partie de notre population, sont résilients et prêts à faire les sacrifices nécessaires pour atteindre cet objectif. »

Selon le sondage, 57 % des milléniaux canadiens sont déjà propriétaires. Cette proportion est plus élevée parmi les milléniaux âgés de 35 ans et plus (63 %). Qui plus est, 51 % des membres de la cohorte prévoient d’acheter une propriété au cours des cinq prochaines années, qu’il s’agisse d’une première maison, d’une propriété de qualité supérieure ou d’une résidence secondaire, ce qui signifie que plus de 4 millions[2] de jeunes Canadiens chercheront à faire un achat d’ici 2027. Près de la moitié d’entre eux (45 %) chercheront à acheter leur première maison. Parmi les milléniaux qui prévoient acheter leur première maison ou vendre leur propriété existante et déménager pendant cette même période, 47 % disent qu’ils demeureront dans leur ville ou municipalité actuelle, tandis que 41 % disent qu’ils prévoient s’établir ailleurs.

« Une augmentation importante de l’inventaire de logements au Canada demeure nécessaire. Bien que nous observions actuellement un ralentissement de l’activité immobilière, tandis que certains acheteurs potentiels ont mis leurs plans en suspens afin de mieux saisir les répercussions de la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation sur leur portefeuille, nous nous attendons à ce que l’activité reprenne, mais à un rythme différent que celui enregistré en 2021 et au début de 2022. Le retour de cette cohorte d’acheteurs, la croissance de la population due en grande partie à l’augmentation des niveaux d’immigration, et les changements dans la formation des ménages – composés de baby-boomers et de leurs enfants évoluant vers deux, trois ou quatre ménages – nécessiteront un plus grand nombre de logements disponibles pour assurer l’équilibre du marché et aider à remettre l’accessibilité à la portée de nombreux Canadiens « , a poursuivi M. Soper.

Bien que la concurrence à l’égard des propriétés et la prévalence des scénarios d’offres multiples aient connu une diminution au cours des derniers mois, les jeunes acheteurs continuent de faire face à des défis importants, car le coût d’emprunt est devenu un obstacle à l’accession pour de nombreux premiers acheteurs.

« Les décideurs politiques doivent être conscients du fait qu’avec la demande immobilière provenant des milléniaux, l’immigration et le nombre toujours croissant d’acheteurs potentiels qui n’ont pas été en mesure de passer à l’action au cours des deux dernières années, l’offre doit être intensifiée. Nous pourrions observer une autre flambée des prix à la suite d’un ralentissement à court terme de l’économie, lorsque ces aspirants acheteurs remettront leur projet d’achat sur les rails. »

Selon les résultats du sondage, 68 % des milléniaux canadiens non propriétaires sont d’avis que le fait d’être propriétaire est important. Cette proportion est plus élevée parmi les milléniaux âgés de moins de 35 ans (72 %).

« Bien que l’accessibilité continue de poser des défis, on continue de voir sur le marché immobilier canadien une demande importante de la part des milléniaux qui, tout comme leurs parents, voient l’accession à la propriété comme une sorte de “rite de passage”. Le désir de devenir propriétaire demeure fort parmi les Canadiens de tous âges. Malgré la dure réalité à laquelle sont confrontés de nombreux jeunes – à savoir le fait qu’acheter une première maison est plus difficile pour eux que ce l’était pour leurs parents – la majorité d’entre eux considèrent toujours l’accession à la propriété comme un investissement à long terme dans leur avenir », affirme M. Soper.

Un sondage mené par Royal LePage en 2021 auprès des baby-boomers canadiens a révélé que 25 % des personnes âgées entre 57 et 76 ans ont déjà aidé ou aideraient financièrement leurs enfants à acheter une maison.[3]

Pour ce qui est du lieu de résidence, 72 % des milléniaux canadiens indiquent que si le coût de la vie ne représentait pas un enjeu, ils choisiraient de continuer à habiter dans leur ville ou municipalité de résidence actuelle. Cependant, 46 % d’entre eux ne pensent pas que leur salaire augmentera à un rythme qui leur permettra d’acheter une propriété dans leur lieu de résidence actuel. Ce résultat semble être motivé par le choix du mode de vie plutôt que par la proximité du lieu de travail. Quarante pour cent des milléniaux indiquent qu’ils changeraient d’employeur afin de pouvoir travailler entièrement à distance. Les frais élevés liés au transport, les longs temps de déplacement, le trafic routier et la capacité de s’occuper des tâches ménagères tout en travaillant figurent parmi les principales raisons de vouloir travailler à domicile.

« Au cours des deux dernières années, les tendances en matière d’emploi et de migration se sont entrecroisées avec celles du marché immobilier. Les répercussions irréversibles de la pandémie sur notre main-d’œuvre et sur les méthodes de travail des employés ont entraîné un changement de mentalité parmi de nombreux Canadiens, particulièrement les jeunes professionnels, qui sont en train de redéfinir leurs priorités et leurs plans pour l’avenir, explique M. Soper. Au fur et à mesure que la volonté des Canadiens à se déplacer entre le domicile et le travail diminue et le désir de profiter d’une certaine souplesse au niveau des heures et des lieux de travail augmente, nous constatons de plus en plus qu’au lieu de se concentrer uniquement dans les grandes centres urbains, la demande immobilière se propage à la banlieue et aux régions exurbaines, où il est possible d’acheter des propriétés plus grandes et plus abordables. »

Vingt pour cent des milléniaux canadiens disent que leur scénario idéal serait d’habiter à l’extérieur de la ville et de travailler entièrement à distance; cette réponse était la plus populaire parmi les options offertes. La deuxième option la plus populaire est d’habiter en ville et de travailler entièrement à distance (14 %).

Tableau: Sondage démographique 2022 de Royal LePage: Les milléniaux canadiens rlp.ca/tableau_rapport-milleniaux-2022

Survol par région

Région du Grand Montréal

Dans la région du Grand Montréal, 82 % des milléniaux qui ne sont pas actuellement propriétaires croient qu’ils le seront un jour; la plus forte proportion de toutes les régions sondées. De ce groupe, toutefois, 55 % disent qu’ils devraient se relocaliser dans une autre ville pour pouvoir accéder à la propriété. Finalement, 12 % des milléniaux non-propriétaires dans la région ne croient pas qu’ils seront un jour propriétaires, soit le plus faible taux parmi les régions à l’étude.

« Il est encourageant de constater que malgré un accès à la propriété entravé par la hausse du prix des maisons et des taux d’intérêt, le désir de devenir propriétaire demeure aussi important auprès de la génération milléniale », a dit Geneviève Langevin, courtier immobilier, Royal LePage Altitude. « Même si les coûts d’acquisition ont augmenté considérablement au cours des trois dernières années particulièrement, ils demeurent bien plus abordables à Montréal que dans plusieurs autres grands centres urbains du pays, et le ralentissement que l’on observe actuellement offre de l’espoir aux aspirants acheteurs », ajoute-t-elle.

Le sondage révèle aussi que seuls 35 % des milléniaux vivant dans la région du Grand Montréal sont propriétaires. De plus, 61 % de cette cohorte prévoient d’acheter une propriété au cours des cinq prochaines années. De ceux qui prévoient acheter leur première résidence ou vendre leur propriété existante et déménager pendant cette même période, 56 % disent qu’ils resteraient dans leur ville ou municipalité actuelle, tandis que 38 % planifient de s’établir ailleurs. Quarante pour cent des répondants à Montréal planifient d’acheter leur première propriété au cours des cinq prochaines années.

« C’est connu, l’Île de Montréal compte une grande proportion de locataires dû à la nature de son parc immobilier qui est composé en majorité d’immeubles locatifs et de copropriétés », commente Mme Langevin. « Je crois que la pandémie a accentué grandement le sentiment d’urgence à l’égard de la possibilité de devenir propriétaire chez plusieurs milléniaux montréalais. Voyant l’accès à la propriété s’éroder, plusieurs se sont mis à réfléchir de manière plus sérieuse à leur avenir, incluant l’immobilier comme moyen d’accroître leur épargne. »

Lorsqu’on leur demande s’ils continueraient à vivre dans leur ville actuelle ou s’ils déménageraient si le coût de la vie n’était pas un enjeu, 75 % des milléniaux montréalais disent qu’ils resteraient dans leur ville ou municipalité actuelle. Cinquante-quatre pour cent des répondants montréalais ne croient pas que leur salaire augmentera à un rythme qui leur permettrait d’acheter une propriété dans leur lieu de résidence actuel. Sur le plan de l’équilibre vie professionnelle et personnelle, 19 % des répondants disent qu’ils préféreraient vivre en ville et travailler entièrement à distance, et la même proportion voudraient vivre à l’extérieur de la ville et travailler entièrement à distance.

« L’étude confirme que les milléniaux ont pris goût au télétravail; qu’ils résident en ville ou à l’extérieur d’un centre urbain. Plutôt que de choisir un style de vie fondé sur leur lieu de travail, ils donnent aujourd’hui priorité à une meilleure qualité de vie qui intègre à la fois l’aspect personnel et professionnel. Pour y arriver, certains choisissent de quitter la ville, mais ce mouvement est moins important aujourd’hui qu’il ne l’a été au cœur de la pandémie », a conclu Mme Langevin.

Selon le sondage, 78 % des milléniaux de la région du Grand Montréal qui ne sont pas propriétaires croient que le fait d’être propriétaire est important, le taux le plus élevé parmi les autres régions sondées, après Vancouver.

Tableau: Sondage démographique 2022 de Royal LePage: Les milléniaux canadiens rlp.ca/tableau_rapport-milleniaux-2022

Région du Grand Toronto

Dans la région du Grand Toronto, 59 % des milléniaux qui ne sont pas actuellement propriétaires croient qu’ils le seront un jour. Cependant, 63 % d’entre eux affirment qu’ils devront s’établir ailleurs afin d’atteindre cet objectif. Vingt-huit pour cent des milléniaux de la région qui ne sont pas actuellement propriétaires, quant à eux, sont d’avis qu’ils ne le seront jamais.

« Les Torontois de cette génération souhaitent ardemment devenir propriétaires, et bon nombre d’entre eux sont prêts à faire des concessions pour faire leur entrée sur le marché immobilier », a dit Tom Storey, courtier immobilier et chef de l’équipe Storey chez Royal LePage Signature Realty. Idéalement, ils préféreraient travailler entièrement à distance pour avoir la possibilité d’acheter une propriété là où ils en trouveront une qui se situe dans leur fourchette de prix. Ceux d’entre eux qui doivent habiter en ville à proximité de leur lieu de travail doivent souvent se contenter d’une petite copropriété. »

M. Storey recommande à ceux qui cherchent à acheter leur première propriété de faire l’achat avec un ami ou un partenaire, et de prioriser l’achat d’une propriété qu’ils peuvent se permettre afin d’accéder au marché et non de chercher à acheter leur maison de rêve du premier coup.

Le sondage a permis de constater que 56 % des milléniaux dans la région du Grand Toronto sont déjà propriétaires, et que 58 % des membres de la cohorte prévoient d’acheter une propriété au cours des cinq prochaines années. Parmi ceux qui prévoient d’acheter leur première maison ou de vendre leur propriété existante et déménager pendant cette période, 47 % disent qu’ils demeureront dans leur ville ou municipalité de résidence actuelle, tandis que 45 % disent qu’ils ont l’intention de s’établir ailleurs.

« Les milléniaux qui ont réussi à accéder au marché avant le boom immobilier causé par la pandémie sont maintenant en mesure de passer à une meilleure propriété, tirant parti de la valeur accumulée de leur propriété actuelle. Quant à ceux qui souhaitent acheter une propriété pour la première fois, ils devront utiliser tous les moyens à leur disposition pour accéder au marché, affirme M. Storey. Avec la hausse des taux d’intérêt, vos paiements mensuels seront comparables à ceux que vous auriez payés au mois de février ou de mars sur une propriété plus dispendieuse, mais votre mise de fonds, quant à elle, sera considérablement moins élevée à l’heure actuelle. À long terme, il est plus avantageux d’acheter à un prix plus bas que de chercher à profiter de taux d’intérêt faibles, étant donné que ceux-ci changeront tous les trois à cinq ans de toute façon. »

Quatre-vingt pour cent des milléniaux de la région du Grand Toronto affirment qu’ils choisiraient de continuer à vivre dans leur ville ou municipalité actuelle, si le coût de la vie ne représentait pas un enjeu. Cependant, 48 % d’entre eux ne pensent pas que leur salaire augmentera à un rythme qui leur permettra d’acheter une propriété dans leur lieu de résidence actuel. Vingt-trois pour cent des répondants disent que leur scénario idéal serait d’habiter à l’extérieur de la ville et de travailler entièrement à distance; cette réponse étant la plus populaire parmi les options offertes. La deuxième option la plus populaire est d’habiter en ville et de travailler entièrement à distance (17 %).

« Malgré les difficultés en matière d’accessibilité qu’elle présente, Toronto demeure l’une des destinations les plus populaires au pays. Au cours des derniers mois, j’ai constaté une forte reprise de la demande de logements au centre-ville, maintenant que les étudiants et les locataires commencent à y revenir », indique M. Storey.

Selon les résultats de l’enquête, 74 % des milléniaux non propriétaires dans la région du Grand Toronto sont d’avis que le fait d’être propriétaire est important.

Tableau: Sondage démographique 2022 de Royal LePage: Les milléniaux canadiens rlp.ca/tableau_rapport-milleniaux-2022

Grand Vancouver

Dans le Grand Vancouver, 70 % des milléniaux qui ne sont pas actuellement propriétaires croient qu’ils le seront un jour. Cependant, 51 % d’entre eux affirment qu’ils devront s’établir ailleurs afin d’atteindre cet objectif. Vingt-et-un pour cent des milléniaux de la région qui ne sont pas actuellement propriétaires, quant à eux, sont d’avis qu’ils ne le seront jamais.

« Les milléniaux de Vancouver sont motivés à devenir propriétaires et sont prêts à vivre à l’extérieur du centre-ville. L’amélioration de l’urbanisme et de l’accès au transport en commun, ainsi que la possibilité de travailler à distance, ont rendu l’achat d’une propriété plus abordable en banlieue, ce qui est attrayant pour de nombreux jeunes, a dit Adil Dinani, courtier immobilier chez Royal LePage West Real Estate Services. Les acheteurs cherchent à trouver l’opportunité, au sein d’un marché en évolution. Malgré les taux d’intérêt à la hausse, de nombreux jeunes acheteurs bien informés sur le marché sont d’avis que l’accession à la propriété est un investissement qui en vaut la peine. »

Le sondage a permis de constater que 49 % des milléniaux dans la région sont déjà propriétaires, et que 61 % des membres de la cohorte prévoient d’acheter une propriété au cours des cinq prochaines années. Parmi ceux qui prévoient d’acheter leur première maison ou de vendre leur propriété existante et déménager pendant cette même période, 50 % disent qu’ils demeureront dans leur ville ou municipalité actuelle, tandis que 43 % disent qu’ils ont l’intention de s’établir ailleurs.

« Les jeunes Canadiens ont vu l’investissement de leurs parents dans leur propriété porter fruit à long terme, et ils veulent réaliser le même rêve. Bon nombre d’entre eux ont la chance de pouvoir compter sur le soutien financier de leur famille pour faciliter leur mise de fonds initiale, indique M. Dinani. Le ralentissement de l’activité offre un moment propice aux acheteurs qui cherchent à accéder au marché en achetant leur première propriété. Il y a beaucoup moins de concurrence aujourd’hui que plus tôt cette année. »

Soixante-dix-huit pour cent des milléniaux du Grand Vancouver indiquent que si le coût de la vie ne représentait pas un enjeu, ils choisiraient de continuer à habiter dans leur ville ou municipalité actuelle. Cependant, 58 % d’entre eux (le taux le plus élevé parmi les régions sondées) ne pensent pas que leur salaire augmentera à un rythme qui leur permettra d’acheter une propriété dans leur lieu de résidence actuel. Dix-neuf pour cent des milléniaux dans la région disent que leur scénario idéal serait d’habiter en ville et de travailler entièrement à distance; cette réponse était la plus populaire parmi les options offertes.

« Le mode de vie de la côte Ouest, y compris l’accès facile aux magnifiques montagnes et à l’océan, attirera toujours des acheteurs en Colombie-Britannique. Au cours des dernières années, l’écart de prix entre Vancouver et Toronto s’est considérablement rétréci, rendant cette ville de l’Ouest du Canada plus attrayante que jamais. Je conseille aux jeunes acheteurs qui cherchent actuellement à accéder au marché de se renseigner et de demeurer concentrés sur leurs objectifs à long terme. »

Selon les résultats du sondage, 79 % des milléniaux non propriétaires du Grand Vancouver sont d’avis que le fait d’être propriétaire est important.

Tableau: Sondage démographique 2022 de Royal LePage: Les milléniaux canadiens rlp.ca/tableau_rapport-milleniaux-2022

Ottawa

À Ottawa, 54 % des milléniaux qui ne sont pas actuellement propriétaires croient qu’ils le seront un jour. Trente-trois pour cent des milléniaux de la ville qui ne sont pas actuellement propriétaires, quant à eux, sont d’avis qu’ils ne le seront jamais.

« Les acheteurs milléniaux à Ottawa considèrent toujours l’accession à la propriété comme étant importante, malgré la baisse de l’accessibilité dans la région. Ils sont prêts à élargir la portée géographique de leur recherche pour avoir la possibilité d’acheter une propriété, leur permettant de constituer un capital et de jouir d’un sentiment de sécurité », affirme Adam Ricci, courtier immobilier, Royal LePage Team Realty.

Le sondage a permis de constater que 53 % des milléniaux d’Ottawa sont déjà propriétaires, et que 60 % des membres de la cohorte prévoient d’acheter une propriété au cours des cinq prochaines années. Parmi ceux qui prévoient d’acheter leur première maison ou de vendre leur propriété existante et déménager pendant cette même période, 54 % disent qu’ils demeureront en ville, tandis que 35 % disent qu’ils ont l’intention de s’établir ailleurs.

« Avant la pandémie, plus les quartiers étaient situés à l’extérieur du centre-ville, plus les prix des propriétés y étaient abordables par rapport à ceux du centre-ville. Désormais, puisque les résidents ont beaucoup plus de possibilités de travailler à distance ou de suivre un modèle de travail hybride, les variations de prix ont diminué. Les jeunes acheteurs sont donc prêts à déménager encore plus loin du centre-ville pour acheter une propriété plus spacieuse, même s’ils ont besoin de se déplacer plus loin », indique M. Ricci.

Soixante-dix pour cent des milléniaux d’Ottawa indiquent que si le coût de la vie ne représentait pas un enjeu, ils choisiraient de continuer à habiter en ville. Cependant, 45 % d’entre eux ne pensent pas que leur salaire augmentera à un rythme qui leur permettra d’acheter une propriété dans leur ville actuelle. Vingt-sept pour cent des répondants disent que leur scénario idéal serait d’habiter à l’extérieur de la ville et de travailler entièrement à distance; cette réponse était la plus populaire parmi les options offertes. La deuxième option la plus populaire est d’habiter en ville et de travailler entièrement à distance (15 %).

« Je conseillerais à ce groupe démographique de faire preuve de créativité dans sa stratégie d’achat. Il devient de plus en plus commun pour les acheteurs d’accéder au marché avec des amis ou des partenaires, ou d’acheter un duplex et de louer une de ses unités. Les jeunes acheteurs ont à leur disposition plusieurs façons de profiter au maximum de leur achat et de se constituer un capital à long terme. »

Selon les résultats du sondage, 69 % des milléniaux non propriétaires à Ottawa sont d’avis que le fait d’être propriétaire est important.

Tableau: Sondage démographique 2022 de Royal LePage: Les milléniaux canadiens rlp.ca/tableau_rapport-milleniaux-2022

Calgary

À Calgary, 66 % des milléniaux qui ne sont pas actuellement propriétaires croient qu’ils le seront un jour. Vingt-deux pour cent des milléniaux de Calgary qui ne sont pas actuellement propriétaires, quant à eux, sont d’avis qu’ils ne le seront jamais.

« Les milléniaux de Calgary sont optimistes quant à l’accession à la propriété, et ceux qui ont l’intention d’acheter leur première propriété commencent à se sentir plus confiants par rapport à leur capacité d’accéder au marché. Malgré la hausse des taux d’intérêt, la demande provenant de ce groupe demeure importante, affirme Doug Cabral, courtier immobilier chez Royal LePage Benchmark. Bien que l’objectif ultime soit souvent d’acheter une maison détachée, l’achat d’une copropriété est devenu une option attrayante, car il s’agit d’un produit relativement abordable et d’un moyen efficace de se constituer un capital. »

Des villes faisant l’objet du sondage, Calgary a le taux le plus élevé d’accession à la propriété parmi les milléniaux, soit 68 %. En outre, 54 % des membres de la cohorte prévoient d’acheter une propriété au cours des cinq prochaines années. Parmi ceux qui prévoient d’acheter leur première maison ou de vendre leur propriété existante et déménager pendant cette même période, 64 % disent qu’ils demeureront dans leur ville, le taux le plus élevé parmi les régions faisant l’objet du sondage. Vingt-six pour cent seulement des répondants disent qu’ils ont l’intention de s’établir ailleurs.

« Ces dernières années, la propriété est plus accessible à Calgary qu’elle ne l’est dans les autres grandes villes du pays, ce qui offre aux jeunes acheteurs d’une première propriété davantage de possibilités d’accéder au marché. Les collectivités situées à l’extérieur du centre-ville demeurent à une distance confortable de celui-ci, permettant à ceux qui sont passés au télétravail ou même à des modèles de travail hybrides, de faire leur achat en fonction de la valeur potentielle d’une propriété dans le futur, plutôt que de sa proximité du centre-ville, » explique M. Cabral.

Soixante-dix pour cent des milléniaux de Calgary indiquent que si le coût de la vie ne représentait pas un enjeu, ils choisiraient de continuer à habiter en ville. Cependant, 44 % d’entre eux ne pensent pas que leur salaire augmentera à un rythme qui leur permettra d’acheter une propriété dans leur ville actuelle. Vingt-cinq pour cent des répondants disent que leur scénario idéal serait d’habiter en ville et de travailler entièrement à distance; cette réponse était la plus populaire parmi les options offertes.

« Je conseillerais aux jeunes acheteurs qui souhaitent accéder au marché de ne pas hésiter et de se concentrer sur la possibilité de croissance à long terme plutôt que d’essayer d’acheter la maison de leurs rêves du premier coup. Les tentatives d’attendre son heure pour acheter une propriété exactement au bon moment sont rarement couronnées de succès. »

Selon les résultats de l’enquête, 75 % des milléniaux non propriétaires à Calgary sont d’avis que le fait d’être propriétaire est important.

Tableau: Sondage démographique 2022 de Royal LePage: Les milléniaux canadiens rlp.ca/tableau_rapport-milleniaux-2022

Actifs médias de Royal LePage

La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.

À propos du sondage

Une enquête en ligne a été effectuée auprès de 2003 milléniaux (âgés de 26 à 41 ans) canadiens entre le 10 juin 2022 et le 16 juin 2022 par l’entremise du panel en ligne de la société Léger. Une pondération a été utilisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète fidèlement la population adulte du Canada, selon les dernières données du recensement. Une marge d’erreur ne peut pas être associée à un échantillon non probabiliste dans le cadre du sondage par panel en ligne. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 2003 répondants aurait une marge d’erreur de ± 2,2 %, et ce, 19 fois sur 20.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Lara Berguglia
North Strategic pour le compte de Royal LePage
lara.berguglia@northstrategic.com
514-994-2382

 


 

[1] Une enquête en ligne a été effectuée auprès de 2003 milléniaux (âgés de 26 à 41 ans) canadiens entre le 10 juin 2022 et le 16 juin 2022 par l’entremise du panel en ligne de la société Léger. Une pondération a été utilisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète fidèlement la population adulte du Canada, selon les dernières données du recensement. Une marge d’erreur ne peut pas être associée à un échantillon non probabiliste dans le cadre du sondage par panel en ligne. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 2003 répondants aurait une marge d’erreur de ± 2,2 %, et ce, 19 fois sur 20.

[2] Portrait générationnel de la population vieillissante du Canada selon le Recensement de 2021 https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2021/as-sa/98-200-X/2021003/98-200-x2021003-fra.cfm

[3] https://www.royallepage.ca/fr/immobilier/news/etude-royal-lepage-3-2-millions-de-baby-boomers-au-canada-considerent-acheter-une-maison-au-cours-des-cinq-prochaines-annees/